Graffiti sur cellophane en partenariat avec le Louvre – Lens
Attention cette activité de graffiti sur cellophane s’est déroulée il y a plus de 5 ans. Parcourez les dernières publications du site web pour avoir un contenu de qualité plus récente.
Le Louvre Lens a fait appel à Parse pour animer un atelier graffiti sur cellophane pendant un après midi entier.
Le graffeur accueilli les visiteurs en présence des médiateurs du Louvre Lens et a installé des espaces cellograff pour que chacun essaie d’y reproduire des détails de certaines œuvres du musée.
En parallèle, l’artiste a réalisé une fresque avec la même forme d’oiseau déclinée en 3 dessins différents : Un réaliste et deux remplis avec des détails de deux œuvres visibles au Louvre Lens.
Saurez-vous les retrouver?
Merci à toute l’équipe du Louvre Lens pour son accompagnement ainsi que les visiteurs pour leur intérêt porté.
Exposer du graffiti au musée?
Cette activité de graffiti sur cellophane m’a fait me poser une question avec les participants. Est-ce qu’on pourrait exposer du graffiti dans un musée?
On voit déjà beaucoup de street-art dans les galeries privées et autres. Le graffiti étant illégal et dans la rue, il faudrait que l’on découpe des pans de murs avec des graffitis et les exposer, si on voulait les voir dans ces mêmes galeries.
On pourrait faire la même remarque dans les musées d’art moderne ou contemporain. C’est plutôt d’actualité.
Mais dans les musées d’art tout court?
Est-ce que les acteurs majeurs du graffiti mondial auront leur place dans une avenir lointain dans des musées comme le Louvre? Il faudrait que le graffiti soit reconnu comme une forme d’art. L’ennui c’est que si on reconnait certains graffiti comme de l’art, on est obligé de reconnaitre tous les graffitis comme de l’art. C’est à dire même le tag ou le chrome dégueulasse sous un pont que tout le monde décrie souvent dans les articles des journaux. Pour moi, rien de plus naturel, car le geste en lui même est déjà une forme d’art. Je n’ai pas de réponse à cette question car elle mériterait des années de recherche et de débat. Qui plus est, qui s’en chargerait?