Parse expose son graffiti à Tokyo dans le quartier d’Asakusa

C’est au Hatch dans le quartier Asakusa de Tokyo au Japon, que Parse le graffeur nordiste a pu travailler avec Shiina, Space Monkey et Komesennin sur des fresques murales dans le cadre de l’exposition OTC : Outside the Canvas. Grâce à la marque de bombes de peinture Ironlak, une grande partie du voyage et les contacts sur place ont été pris en charge.
Peindre à l’étranger avec de nouveaux artistes peut s’avérer difficile de prime abord, en particulier pour s’accorder sur les fresques.
Cependant, les artistes très motivés ont permis que toute la réalisation se passe sans encombre et dans la bonne humeur. La soirée de vernissage a été un succès!
Qu’en dit Parse?
Je n’ai pas l’habitude de peindre sur de si petits supports, en général avec les potes, on cherche des grands murs. Comme j’aime tout faire à la bombe j’ai choisi de faire un mix de ma culture, ce qui est ancré en moi. On a tout d’abord un chat sur une boussole. Ce chat représente l’Asie que j’affectionne particulièrement. Je suis fasciné par cette culture. On ne voit que le partie nord et est de la boussole, c’est là où je suis constamment dans ma tête, même quand je suis en France. Si on regarde attentivement, ce chat est aussi une bombe de peinture : mon autre passion , le graff. Mon lettrage Parse, en bas, rien de spécial. Juste mon blaze, ce que je fais aussi, tout comme les voyages, ou peindre. En haut un portrait aussi, car je suis fasciné par la photographie, je suis en train de travailler sur la possibilité de peindre à la bombe et sur mur, le contenu de mes photographies. C’est ce que je fais en ce moment. Derrière tout cela, on distingue à peine un lettrage contenant les lettres de mon prénom. C’est ce qu’il y a derrière toutes ces choses qui me représentent, c’est juste moi. Comme je le dis dans mon questionnement sur les valeurs du graffiti, c’est ma façon de me prouver à moi même que j’existe.


